L’Afrique et la Chine viennent de célébrer e le 20è anniversaire du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA). En 20 ans, beaucoup de progrès ont été réalisés au niveau de la coopération entre Pékin et l’Afrique qui nourrissent ensemble une communauté de destin
En effet, jusqu’à la fin des années 1980, en termes de Développement, les pays africains avaient pour partenaires privilégiés, les puissances occidentales et notamment, leur anciens colonisateurs.
C’est ainsi que les pays francophones étaient dans le giron français, avec les sommets franco-africains. Du côté anglophone, les relations étaient bâties autour du Commonwealth. Concernant les pays lusophones comme l’Angola, le Mozambique, il existait un partenariat particulier avec le Portugal tandis que la Belgique était le partenaire privilégié de la République Démocratique du Congo un des pays le plus vaste d’Afrique. Il en était de même pour l’Espagne et ses colonies notamment, la Guinée équatoriale
Des relations d’abord politiques
Les relations entre l’Afrique et la Chine datent d’une soixantaine d’années.
Dans ce sens, au début des indépendances des pays africains à partir de 1958, avec certains Etats comme le Ghana, la Guinée et les pays anciennement indépendants tels que l’Ethiopie et le Liberia, les relations entre la chine et l’Afrique avaient un relent plutôt politique après la conférence de Bandung en Indonésie en 1955. Par la suite, ces relations ont pris un certain aspect culturel. C’est ainsi que les pays de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique central, se tournaient vers la Chine qui les aidait pour la formation de leurs étudiants et de leurs cadres.
Cependant, depuis les années 1990, les relations entre ce pays et notre continent ont pris un tournant plutôt économique et commercial
Les Chinois contrebalancent l’hégémonie occidentale en Afrique
Dans cette logique, le pays de l’empire du milieu est devenu un partenaire privilégié de notre continent et cela se voit surtout au niveau des grands travaux. : routes, ponts barrages, stades, etc. Cette réalité est présente partout de l’Afrique du nord à l’Afrique central en passavant par l’Afrique de l’ouest. Cela est tel que de nombreux analystes politiques n’hésitent pas à affirmer que les Chinois sont entrain de contrebalancer l’hégémonie occidentale en Afrique sur tous les plans
De manière pratique, en l’espace d’une vingtaine d’années, Pékin est devenu le premier partenaire commercial de l’Afrique devant les Etats-Unis.
C’est ainsi que, les échanges commerciaux entre notre contient et la Chine étaient évalués en 2018i autour de 190 milliards de dollars. (C’est chiffres ont certainement augmenté depuis lors). C’est 20 fois plus depuis 1990. C’est surtout 3 fois plus que les échanges commerciaux de l’Afrique avec la France l’inde et les Etats-Unis réunis
Une percée fulgurante des entreprises chinoises sur le terrain
En Afrique, les entreprises chinoises sont omniprésentes aussi bien au Benin, au Kenya en Ethiopie qu’en Côte d’Ivoire de même qu’au Nigeria pour ne citer que ces pays-là
En termes de chiffres en 2018 plus de 10 000 entreprises chinoises opéraient en Afrique selon des informations fournies par le cabinet MAC INVEST
Dans le cas spécifique du Nigeria, la monnaie chinoise est de plus en plus utilisée. Dans ce pays, les produits sont surtout le textile. Elles sont également présentes dans le secteur des matières premières et des grands travaux d’infrastructures.D’ailleurs la moitié, des grands travaux en Afrique sont réalisés par des entreprises chinoises Que ce soit le train en Ethiopie, les barrages et les chemins de fer en Côte d’Ivoire, aujourd’hui les Chinois contrebalancent les marchés des groupe français tels que Bouygues et Bolloré
La nouvelle route de la soie
Certains de ces projets s‘inscrivent dans le cadre de la Nouvelle Route de la Soie, projet pharaonique développé par Xi Jinping , le Président chinois, un plan lancé en 20103 qui prévoit 1000 milliards de dollars d’investissement dans le monde avec un grand nombre de ces investissements qui vont se faire sur le continent africain notamment des ports, des aéroports, des lignes de trains à grande vitesse,etc
Un « plan Marchal puissance 10 »
Ces investissements chinois ont un impact réel sur le continent africains si bien que la plupart des africains jugent cette présence chinoise positiver positive selon un sondage publié par l’institut Afro -Baromètre
De nombreux africains d’ailleurs voient dans cette intervention chinoise en termes d’aide au développement du continent africain, une sorte de plan Marchal puissance 10 plus que le plan Marchal qui a permis à l’Europe de se développer après la deuxième guerre mondiale surtout qu’à côté de tous ces investissements, pékin propose une aide financière de 60 milliards de dollars, somme promise en 2015 lors du sommet chino africain qui a eu lieu cette au cours de cette année.
Une adaptation aux conditions de vie en Afrique
Ce qui explique cette pénétration forte de ce pays sur le continent africain, ce sont d’abord, sa technologie adaptée au terrain, sa main d’eouvre qualifiée qui n’hésite pas à travailler dans les conditions les plus difficiles et qui s’adapte aux conditions climatiques, culturels, environnementaux etc. A cela s’ajoutent des coûts de travaux beaucoup plus abordables que ceux effectués par les entreprises européenne et surtout le fait que la Chine ne s’immisce pas dans les problèmes politiques internes des pays africains des problèmes internes
De nombreux acquis
En septembre 2018, le sommet historique de Beijing s’est tenu avec succès. Les dirigeants chinois et africains ont décidé ensemble de construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique encore plus solide, marquant un nouveau jalon dans les relations sino-africaines. Depuis lors, grâce aux efforts conjoints des deux côtés, d’importants fruits ont été obtenus dans la mise en œuvre des acquis du sommet.si bien que la coopération pragmatique s’avère fructueuse.
Les acquis du Sommet de Beijing
De nombreux acquis ont été obtenus après le sommet de Beijing. Ce sont entre autres :
-, la première Foire économique et commerciale Chine-Afrique ;
– le premier Forum sur la coopération agricole sino-africaine ;
-Plus de 70% des 60 milliards de dollars américains de soutien financier annoncés au Sommet ont été affectés ou programmés.
De grands projets
-le pont Maputo-Catembe au Mozambique ;
–la première phase du chemin de fer Nairobi-Malaba au Kenya ;
-la ligne de train léger à 10th of Ramadan City en Égypte ont été accomplis ou avancent dans d’heureuses conditions, ce qui a contribué énergiquement au développement économique et social de l’Afrique ;
– les échanges humains et culturels continuent de s’approfondir. L’Institut Chine-Afrique a été inauguré. Quatre nouveaux Instituts Confucius et 11 nouvelles Classes Confucius ont été créés en Afrique. 35 établissements culturels de dix pays africains ont adhéré aux ligues internationales « Route de la Soie » des théâtres, des musées, des festivals artistiques et des bibliothèques
La chine omniprésente en Côte d’Ivoire
En Côte d’Ivoire, la Chine est aujourd’hui le premier partenaire économique et commercial devant la France et le Maroc avec de grands travaux parmi lesquels, les barrages de Soubré de de Gripo popoli au centre ouest du pays, l’approvisionnement en eau de la ville d’Abidjan à partir de celle de Bonoua située à 80 kilomètres d’Abidjan à travers de grands travaux d’adduction en eau potable ,, le lycée d’excellence de Bassam ,le stade olympique d’Ebimpé, pour ne citer que ces projets-là
Un apport considérable de la Chine en Afrique contre le Corona virus
En un mot comme en cent, la Chine est aujourd’hui un partenaire indispensable de l’Afrique surtout que ce pays est intervenu de la plus belle des manières en apportant une aide incommensurable à au pays africains avec l’avènement du Corona virus.
Au cours de cette pandémie, non seulement le pays de Xi jinping a fourni du matériel sanitaire en grand nombre l’Afrique mais en plus, il a apporté son expertise en envoyant des spécialistes sur le terrain, toute chose qui a permis au contient africain de contrecarrer cette pandémie
On peut donc affirmer sans risque de se tromper que les relations Sud-Sud prennent leur vrai sens à travers les relations chino-africaine et qu’un nouveau type de coopération gagnant –gagnant est en train de s’installer incontestablement sur le continent africain