Le Lundi 1er novembre 2021, à l’occasion de la conférence des Nations unies sur le climat à Glasgow en Ecosse, le président kényan Uhuru Kenyatta a dressé un sombre tableau de l’impact du changement climatique sur l’Afrique.
Il en a profité pour exhorter les dirigeants présents à adapter l’accord de Paris aux besoins des pays en développement. Kenyatta a déclaré que le coût économique des pertes et des dommages subis par les pays en développement pourrait s’élever à 580 milliards de dollars américains.
« Nous attendons que les règles et procédures détaillées de mise en œuvre de l’accord de Paris soient finalisées et qu’une voie claire soit tracée pour une voie résiliente au changement climatique. Nous attendons également que l’accord soit suffisamment inclusif pour tenir compte des besoins et des priorités des pays en développement et , en particulier, des besoins et des circonstances spécifiques de l’Afrique. » a déclaré le président kényan.
S’exprimant devant les présidents Joe Biden, le prince Charles ou encore Muhammadu Buhari et Boris Johnson…présents à la conférence, le président Kenyatta a rappelé que de nombreux pays subissaient déjà les premiers effets du changement climatique.
C’est notamment le cas des Seychelles, comme l’a exprimé le chef d’état de l’archipel Wavel John Charles Ramkalawan :
« Chers dirigeants, depuis les Seychelles, notre message est simple : nous devons agir immédiatement. Le partenariat environnemental pour sauver notre planète doit se faire ici, à Glasgow 2021. Que la COP26 soit le point déterminant, que le changement soit réel. Que le changement de paradigme ait lieu. Que les nations industrialisées comprennent qu’elles ne peuvent pas continuer à polluer sans réserve. »
Conférence cruciale sur la crise climatique, la COP 26 est attendue au tournant par les activistes. Les dirigeants des pays ont plusieurs engagements à remplir parmi lesquels augmenter les financements climat ou rebâtir la solidarité entre nord et sud.
kemebrama@hotmail.com,ANEJ Côte d’Ivoire
Source : RFI