Pour tenter de contenir la propagation du virus, la Chine fait appel aux nouvelles technologies, notamment des drones qui mesurent la température des patients.
La Chine du coronavirus n’est pas celle du SRAS en 2003 : l’ensemble des nouvelles technologies développées par la deuxième économie du monde sont aujourd’hui au service de la lutte contre l’épidémie. Dans la province du Jiangxi, une communauté de quartier mesure la température des résidents au moyen de drones. Les habitants se mettent à la fenêtre. Et comme dans les aéroports, la machine mesure leur chaleur corporelle via une caméra thermique.
Les robots sont également au travail. Un fabricant a mis à disposition d’un hôpital de Wuhan des serveurs androïdes pour livrer les repas aux malades, rapportent les médias d’État. À Hong Kong, des bracelets électroniques associés à un téléphone portable vont être distribués aux personnes suspectées d’avoir été contaminées. « L’objectif de ce bracelet est de s’assurer que les personnes en quarantaine ne sortent pas de chez elles, a expliqué Victor Lam, chef du bureau de la communication de la région administrative spéciale. Si jamais le bracelet est abîmé, un signal sera envoyé à la police pour vérifications. »
Surveiller et courir après les personnes qui n’obéissent pas aux consignes : des drones un rien orwelliens poursuivent ceux qui ont oublié de mettre un masque en rappelant les consignes de prévention.
D’autres diffusent du désinfectant ou dispersent les rassemblements. Des technologies qui laissent certains songeurs face à l’ampleur de l’épidémie. Pourquoi, dans ce cas, ne pas prendre la température à toute la Chine à partir de thermo satellite ? L’attention et l’espoir des réseaux sociaux étant d’abord concentrés sur des technologies plus rudimentaires.
Elles aussi sont engagées dans une course contre la montre contre le virus, comme ces engins de chantier et les ouvriers capables de construire des hôpitaux en dix jours.
RFI