vendredi, mars 29, 2024
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CORONAVIRUS : LA COTE D’IVOIRE ET LE BURKINA FASO FERMENT LEURS FRONTIÈRES

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont annoncé vendredi soir la fermeture de leurs frontières pour lutter contre l’épidémie de coronavirus.

En Côte d’Ivoire, le gouvernement a annoncé vendredi 20 mars « la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes à tout trafic de personnes », à partir de dimanche à minuit. Objectif : lutter « contre la propagation de la maladie », alors que le pays compte 14 cas confirmés de coronavirus (dont un guéri).

Le trafic de marchandises reste autorisé, et « des couloirs humanitaires ainsi que de sécurité seront ouverts pour faire face aux besoins spécifiques de gestion de la pandémie ».

La Côte d’Ivoire avait déjà ordonné lundi la fermeture de tous les établissements scolaires et suspendu tous les événements sportifs et culturels. Les responsables religieux musulmans et chrétiens ont aussi annoncé la suspension des cultes.

Sept nouveaux cas au Burkina

Au Burkina Faso, pays qui a enregistré mercredi le premier décès lié au coronavirus en Afrique subsaharienne, c’est le président Roch Kaboré qui a annoncé dans une déclaration télévisée la fermeture des frontières terrestres et aériennes et l’instauration d’un couvre-feu à compter du 21 mars.

Le Burkina a enregistré sept nouveaux cas vendredi, dont trois membres du gouvernement, les ministres de l’Éducation, de l’Intérieur et des Affaires étrangères. Au total, 40 cas de coronavirus ont été détectés.

« Nous devons tout mettre en œuvre (…) pour interrompre la chaîne de transmission communautaire du Covid-19 », a déclaré le président Kaboré. Le couvre-feu sera en vigueur de 19 h à 5 h du matin, a-t-il précisé. Les aéroports de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, seront fermés sauf pour les vols intérieurs, les vols militaires et le fret.

« Mobilisation exceptionnelle et patriotique »

Soulignant les limites des structures de santé nationales, et appelant à « une mobilisation exceptionnelle et patriotique », le président a annoncé aussi la « suspension immédiate » des opérations d’enrôlement biométrique (saisie, stockage et traitement des données biométriques) en vue des élections couplées –  présidentielle et législatives – de novembre 2020 et des opérations spéciales de délivrance de cartes nationales d’identité burkinabè.

Le 14 mars, les autorités burkinabé avaient décidé la fermeture des écoles, après avoir interdit trois jours plus tôt les manifestations et les rassemblements publics et privés.

kemebrama@hotmail.com

Source : AFP et  FRANCE 24

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