Ils ont reçu leur chèque des mains de la ministre, Mariatou Koné à l’occasion d’une cérémonie organisée par le ministère de l’Intérieur et de la sécurité dans la commune d’Attecoubé.
En plus des 15 personnes ayant bénéficié des chèques,85 familles résidents dans le quartier Nimatoulaye d’Attecoubé situées dans les zones à risque ont reçu la somme de 150 mille chacune, pour se reloger.
Au cours de cette rencontre, l’émissaire du Gouvernement a invité les personnes encore dans les flans de collines à se déplacer définitivement.
«C’est le lieu donc pour le Gouvernement d’inviter, une fois de plus les populations vivant dans les zones à risque à les quitter immédiatement et définitivement. Les personnes qui sont dans les cuvettes, les flans de collines, dans ces zones à risque, l’Etat prévoit vous remettre symboliquement 150 mille, pour vous aider pour votre relogement,» a déclaré, Mariatou Koné.
La ministre a rassuré les personnes ayant tout perdu qu’elle est en pourparlers avec les différents syndics pour voir ce que l’Etat peut faire pour elles.
Elle a annoncé que le Gouvernement veillera à ce que les déplacements soient définitifs.
S’agissant des personnes qui sont en avales et dont les maisons sont inondées, selon elle, depuis hier, les machines sont à pied d’œuvre pour libérer toutes les emprises, tous les ouvrages, tous les caniveaux, comme promis par le Président de la république.
Ce sont au total, 20 personnes qui ont perdu la vie lors de ses pluies diluviennes.
«L’Etat de Côte d’Ivoire prendra en charge, les frais de morgue, en tant que ministère de la Solidarité, je serai à vos côtés pour la levée des corps, » a conclu Mariatou Koné.
Le maire d’Attécoubé a à l’occasion réitéré son appel, à la vigilance et à la responsabilité en demandant à ses administrés d’éviter de tailler les flans de collines.
«Depuis 2014, jusqu’à ce jour nous avons pu éviter le drame.
Malheureusement s’est derniers temps, l’incivisme et l’irresponsabilité ont conduit à mettre en danger nos familles.Nous réitérons notre appel encore ce jour. Les collines que nous avons laissées ne doivent pas être recolonisées, » a déploré Danho Paulin.
Il a exhorté les communautés à accueillir chez elles, les personnes qui vont être déplacées.
