Les élections couplées régionales et municipales vont se dérouler le samedi 13 octobre prochain sur toute l’étendue du territoire nationale. Et comme cela va de soi sous nos tropiques, apparaissent à certains endroits du territoire national, quelques tensions liées à cette période très délicate.
Le district d’Abidjan n’est pas exempt de ce genre de situation inhérente aux élections en Afrique.
Après le village d’Anono qui a connu quelques tensions le 30 septembre sur fond de conflit foncier lié selon nos sources à la campagne électorale, la commune de Songon a également connu une montée d’adrénaline le 07 octobre dernier pour ces mêmes raisons.
Cette situation a donc poussé les autorités préfectorales avec à leur tête le préfet, Toh bi Vincent, à mener des actions de terrain et de sensibilisation pour ramener le calme sur ces différents sites de la préfecture d’Abidjan.
Dans ces différentes interventions, les autorités préfectorales ne cessent de répéter à leurs administrés que les élections démocratiques ne sont possibles que dans un contexte dépourvu de violence, où les citoyens exercent librement leurs droits reconnus par la Constitution, les Lois et les règlements de la République.
Aux différentes parties en conflit, elles rappellent que le rôle régalien de l’Etat est d’assurer la sécurité pour tous les citoyens et de permettre le déroulement d’élections apaisées, malgré la divergence et la diversité des opinions politiques et sociales.
Au-delà même de ces cas de tension, chose nouvelle et pas encore répandue, le préfet d’Abidjan utilise les réseaux sociaux pour les messages de sensibilisation des populations pour des élections apaisées.
Vivement que ces messages soient entendus pour des élections pacifiques, gages de quiétude et développement
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