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«FARO FARO», ABIDJAN À PARIS L’ÉTE

Le nouveau spectacle de danse de la compagnie ivoirienne N’Soleh se joue actuellement tous les soirs en région parisienne, dans le cadre du festival Paris l’Été. Avec « Faro Faro », la troupe nous transporte en une heure à Abidjan, en Côte d’Ivoire… pour une nuit explosive dans un bouillonnement de couleurs et de bruit.
C’est un ring de boxe qui fait office de scène. Déguisés en motards, en jet-setters ou en maîtres de kung-fu, les dix danseurs ivoiriens de la compagnie N’Soleh enchaînent les acrobaties et dansent dans les cordes.

« Un ring, parce que nous sommes toujours en mode bataille dans nos quartiers, explique Massidi Adiatou, chorégraphe et directeur de la compagnie N’Soleh. Nous sommes dans des rapports de compétition gentils, chacun veut montrer la nouvelle paire qu’il a achetée, la nouvelle danse qu’il a conçue… »

La danse de rue qui fait vivre

Et le ring est désormais au centre du spectacle. Car Massidi Adiatou a repéré ces jeunes danseurs dans les quartiers populaires d’Abidjan. « Ce sont des jeunes du ghetto, auxquels nous avons envie de donner d’autres bagages, que nous voulons suivre et former culturellement et socialement aussi, explique-t-il. Ce sont des jeunes qui dansaient dans la rue, en Côte d’Ivoire, mais maintenant, c’est la danse de rue qui les fait vivre ».

« On était dans la rue avec eux »

Leurs déhanchés à toute allure impressionnent les spectateurs, comme Tiné Diabi. « On en a pris plein les yeux, dit-elle. On a fait un voyage à Abidjan. On était dans la rue avec eux. Il y a une bonne énergie, beaucoup de boulot, beaucoup de technicité, et en même temps beaucoup d’humour ».

Avec ce mariage de danse traditionnelle, de breakdance et de coupé-décalé, Massadi Adiatou renouvelle la conception de la danse contemporaine.

Faro Faro, dans le cadre du Festival Paris l’Été, le 17 juillet à Bagneux, le 18 juillet au Bercy Village, à Paris, le 20 juillet à Fontenay-sous-Bois, le 21 à Épinay-sur-Seine.

RFI

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