« J’estime qu’il est utile qu’il puisse comparaître physiquement. On verra un peu le petit vieillard qu’il est devenu. Et surtout, le dossier a considérablement évolué depuis le mois de février avec une nouvelle plainte, avec plein d’éléments. Il m’apparaît indispensable qu’il puisse s’expliquer devant ses juges. On lui refuse l’accès à son dossier, on lui a refusé des parloirs familles pendant un mois et demi, maintenant on lui refuse l’accès à ses propres juges : je trouve ça totalement invraisemblable », s’indigne l’avocat Emmanuel Marsigny.
La défense affirme que l’hôpital de la maison d’arrêt de Fresnes où est incarcéré Tariq Ramadan depuis plus de trois mois, n’est pas en mesure de lui donner les soins nécessaires. Emmanuel Marsigny propose de nouveau une mise en liberté sous contrôle judiciaire. Ce à quoi le juge des libertés s’est toujours opposé pour éviter tout risque de pression sur les victimes.