Victime d’un accident vasculaire cérébral alors qu’il se trouvait à Ryad ( Arabie Saoudite) le 24 octobre,
le président gabonais a été opéré et maintenu depuis en coma artificiel.
« Les médecins prudents sur leur pronostic, lui font subir plusieurs examens par jour depuis hier pour en savoir
plus sur les séquelles éventuelles. Sa convalescence devrait durer plusieurs mois, loin du Gabon où il devrait
être mieux pris en charge », indique le site gabonais info 241.com citant « La Lettre du Continent » ( lettre
confidentielle créée en 1985, spécialisé dans l’actualité africaine).
Balayant les rumeurs sur la prétendue mort de Bongo, le site précise que les médecins
du King Faisal Specialist Hospital & Research Centre de Riyad auraient interrompu le 8 novembre,
le sommeil artificiel dans lequel il avait été médicalement plongé depuis son malaise du 24 octobre.
« Cette sédation était nécessaire pour traiter et résorber l’œdème cérébral développé par le chef
de l’Etat à la suite d’un accident vasculaire. Les médecins s’emploient désormais à évaluer
les conséquences de la crise sur l’organisme présidentiel » explique La Lettre du Continent.
Il est prévu qu’Ali Bongo quitte l’hôpital saoudien dans moins de quinze jours pour plusieurs mois
de convalescence,probablement en Europe ou au Maroc. Dans l’intervalle, les médecins
du Faisal Hospital devraient publier, dès la semaine prochaine, un communiqué sur l’état de santé
d’Ali Bongo, indique la même source.
« Un réveil qui n’augure rien de bon pour le président gabonais qui pourrait toujours être éloigné
de la fonction présidentielle durant toute la durée de sa convalescence. Le Gabon ne disposant
pas de structures sanitaires digne de foi, Ali Bongo serait donc tenu éloigné du palais du Bord de mer,
note le site gabonais.
Et de souligner que « tout dépendra des résultats des examens actuellement pratiqués sur Ali Bongo
qui devraient être divulgués dans le bulletin de santé ».
En attendant le suspens sur l’activation de l’article 13 de la Constitution reste entier dans l’attente
qu’il regagne enfin Libreville pour exercer ses fonctions, note encore le média gabonais.
L’article 13 de la constitution gabonaise stipule qu' » en cas de vacance de la présidence de la République
pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement définitif de son titulaire constaté par la Cour
Constitutionnelle saisie par le Gouvernement et statuant à la majorité absolue de ses membres,
ou à défaut, par les bureaux des deux chambres du Parlement statuant ensemble à la majorité
de leurs membres, les fonctions du Président de la République, à l’exception de celles prévues
aux articles 18, 19 et 116, alinéa 1er, sont provisoirement exercées par le Président du Sénat ou,
en cas d’empêchement de celui-ci dûment constaté par la Cour Constitutionnelle
saisie dans les mêmes conditions que ci-dessus, par le Premier Vice-président du Sénat ».
Source:Anadolu