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LA CRISE LIBYENNE : RÉUNION DE L’UA A BRAZZAVILLE

Le chef de l’État congolais, Denis Sassou-Nguesso, a accueilli et dirige ce jeudi 30 janvier, la 8e réunion du Haut comité de l’Union africaine (UA) sur la Libye.

Une implication effective de l’UA

Après la Russie, l’Allemagne et tout récemment l’Algérie, le Congo-Brazzaville a organisé une réunion consacrée à la crise libyenne. Partant du constat que l’ONU peine à apporter « des solutions probantes » et que « la situation empire », l’Union africaine veut désormais jouer un rôle dans la résolution du conflit libyen. La réunion qui s’est tenu le jeudi 30 janvier à Brazzaville avait pour objectif de « convaincre les protagonistes du conflit d’accepter l’idée d’un forum de réconciliation ».

Une tâche titanesque

Le communiqué final adopté à l’issue du récent sommet de Berlin fait mention de rencontre, qui devrait se tenir à Addis-Abeba au cours des six prochains mois. Mais la tâche est « titanesque », de l’aveu même de Jean-Claude Gakosso, le ministre des Affaires étrangères congolais.

Une place pour les pays voisins

Elle n’en est pas moins essentielle, selon un autre diplomate africain, qui rappelle que « les pays voisins – le Niger, le Tchad ou le Soudan – qui ont le plus souffert de la crise » ont, jusque-là, été largement tenus à l’écart de toute médiation. Ce diplomate estime que « leur exclusion est étrange voire insupportable, puisque

Personne ne peut ignorer le lien intime entre la crise dans le Sahel et la fragmentation de la Libye ».

Les dix pays membres du Haut comité de l’Union africaine sur la Libye sont représentés, aujourd’hui, au Congo. Le président de la Commission de l’UA, Faki Moussa Mahamat est sur place, comme le président mauritanien et le chef de l’État djiboutien, qui ont fait le déplacement en personne.

Khalifa Haftar, absent

En revanche, si Fayez el-Sarraj, le chef du gouvernement d’union nationale basé à Tripoli, est bien arrivé à Brazzaville, son rival, Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, n’a pas fait le déplacement. Il a été représenté notamment par son « ministre des Affaires étrangères ».

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, dont le pays prendra la présidence tournante de l’Union africaine la semaine prochaine, a déjà fait de la Libye l’une de ses priorités.

kemebrama@hotmail.com à  partir de l’article fournis par Florine Mouano, Journal de Brazza

 

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