L’armée malienne a essuyé vendredi 1er octobre une de ses plus grosses pertes depuis plusieurs années avec la mort de 53 soldats et d’un civil dans une « attaque terroriste » contre un poste militaire à Indelimane, près de la frontière avec le Niger.
Des attaques répétées ciblant l’armée
« La situation est sous contrôle. Le ratissage et le processus d’identification des corps se poursuivent », a ajouté le ministre Sangaré. « Des renforts ont été dépêchés pour sécuriser la zone et traquer les assaillants », a déclaré le gouvernement, sans donner de précisions sur ces derniers.
L’assaut intervient un mois après l’attaque meurtrière de Boulkessi et Mondoro, au centre du pays, au cours de laquelle l’armée malienne, déjà ciblée par des jihadistes, avait perdu 38 soldats le 30 septembre et 1er octobre 2019.
Le 17 mars, une attaque menée « par un groupe terroriste » contre un camp militaire à Dioura s’était soldée par la mort de 23 militaires.
Source : Jeune Afrique avec AFP
Mis à jour le 02 novembre 2019 à 15h40