Selon l’Express, “le principal suspect de la tuerie de Christchurch, qui a fait au moins 49 morts dans deux mosquées de la deuxième plus grande ville néo-zélandaise, aurait séjourné en France au printemps 2017, en pleine élection présidentielle.”
“Nous sommes en train d’étudier l’hypothèse de son passage récent en France”, a indiqué à L’Express une source proche du dossier, “et le cas échéant les services vont retracer son parcours sur notre sol”.
Dans ce même article, L’Express rapporte que dans un document de quelque 70 pages, intitulé “Le Grand Remplacement”, cet extrémiste de droite australien détaille ses motivations et se prévaut de la “bénédiction” d’Anders Breivik, le terroriste norvégien qui tua 77 personnes en juillet 2011 à Utoya. L’auteur du texte explique également sa volonté de “venger les centaines de milliers de morts dus aux invasions étrangères en Europe au long de l’histoire” et plus récemment les “victimes des attentats” djihadistes. Mais surtout, et c’est ce qui cristallise l’intérêt des autorités françaises, Brenton Tarrant évoque longuement la France où, à l’en croire, il aurait séjourné entre avril et mai 2017. De ce passage supposé, il retient l’image d’un pays “envahi par les non-blancs”, et déplore “le pessimisme de la population française”.