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BENIN : DEBATS SUR LES DROITS DES ENFANTS ENTRE PARLEMENTAIRES ET LEADERS RELIGIEUX MUSULMANS

Selon He Éric Houndété, à l’assemblée nationale, il est de la responsabilité des députés de prendre un certain nombre de lois pour que la société se porte mieux et sur ce, ils se sont préoccupés de la question, relative aux droits des enfants et de la protection des filles et des femmes . Ces questions, explique-t-il, lorsqu’une fois les lois ont été prises, les populations doivent les internaliser et les mettre en œuvre. A l’en croire, les leaders religieux sont des acteurs importants de l’organisation sociale de la vie en société. « Nous avons compris qu’à Djougou notamment dans la Donga en général, il était important pour nous de nous appuyer sur les leaders religieux musulmans avec qui nous sommes venus aujourd’hui pour échanger, expliquer et comprendre davantage le contenu de nos lois », a laissé entendre le 1er vice -président de l’assemblée nationale.

Prenant la parole, l’imam de la mosquée centrale de Calavi-Agori, Maliki Moutawakilou, a confié que, les prédications islamiques ont mis un point particulier sur la manière de s’occuper des filles en insistant sur le fait de les traiter à égalité avec les garçons, de leur prodiguer le même amour et les traiter d’une manière qui leur fasse pressentir leurs qualités humaines.

Pour l’honorable Houndété, ces enseignements religieux notamment de l’islam sont, en adéquation avec les lois de la république. Car, justifie-t-il, « nous avons compris qu’en islam comme dans les lois de la république, il est interdit la maltraitance des filles, le mariage forcé et précoce ».

« Nous avons tous constaté que l’islam est également contre tous les phénomènes sus-cités, a renchéri la responsable de l’institut néerlandais pour la démocratie multipartite au Bénin, Josiane Foundohou. Pour elle, l’idéal, c’est de poursuivre ces sensibilisations également dans les autres départements pour que le message parvienne à tous les leaders religieux non seulement de l’islam mais également des autres religions endogènes pour qu’au Bénin on puisse conjuguer au passé ces phénomènes.

agencebeninpresse

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