Le Festival international de la mode en Afrique (Fima) a remis le 22 novembre ses trophées aux stylistes en herbe, mannequins débutants mais aussi artisans bijoutiers et maroquiniers à l’issue d’une superbe soirée de défilés.

Au départ, ils étaient treize stylistes en lice au Festival international de la mode en Afrique (Fima), le 22 novembre, à Dakhla. Et pour le premier prix du jeune créateur, on avait parié sur Black (Ben Isac), originaire du Burkina Faso. Ses pièces en cuir et tissu bogolan donnaient un aperçu de ce que peut être le prêt-à-porter « africain » pensé pour habiller n’importe qui, n’importe où. Sa collection, audacieuse sans être exubérante, débordait d’énergie.

Mais c’est l’inventivité du jeune Marocain Youssef Drissi, déjà lauréat de l’école de mode Casa Moda Academy de Casablanca, qui, avec sa ligne anticonformiste intitulée « Late For Work », où costumes et tailleurs sont complètement déstructurés (des vestes sur lesquelles sont cousues des cravates, des pantalons à pinces aux poches qui s’envolent, des chemises aux manches toutes aussi aériennes, etc.), a conquis le jury. Un jury composé, entre autres, du styliste Pathé’O, du mannequin Noémie Lenoir ou du créateur marocain Hisham Oumlil.

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