Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, est arrivé en Grèce hier mardi 26 juillet et est attendu ensuite en France, Cette visite intervient moins de deux semaines après celle du président américain en Arabie saoudite.

Lors de cette visite, MBS doit rencontrer « les dirigeants de la Grèce et de la France pour évoquer les relations bilatérales et les moyens de les renforcer dans différents domaines », avait indiqué plus tôt l’agence officielle SPA, citant un communiqué de la cour royale.

Accompagné de trois ministres et d’une importante délégation d’entrepreneurs, MBS est arrivé mardi soir à Athènes et s’est entretenu avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis avant de signer des accords sur les transports maritimes, l’énergie, les technologies de défense, la gestion des déchets et la culture.

« Les relations entre les deux pays sont historiques et nous aurons l’occasion de finaliser » une série de projets bilatéraux, a dit MBS au début de sa rencontre avec Kyriakos Mitsotakis.

Parmi eux figure l’installation d’un câble électrique qui reliera l’Arabie saoudite à la Grèce et permettra de fournir à l’Europe « une énergie beaucoup moins chère », a souligné MBS.

Il a également évoqué la coopération bilatérale concernant les technologies sur l’hydrogène et le projet de transformer la Grèce en « plaque tournante de l’Europe pour cette technologie ».

Les discussions entre les deux dirigeants ont en outre porté sur un projet de câble de transfert de données entre l’Arabie saoudite et la Grèce, qui « sera transformée en une plaque tournante régionale entre l’Europe et l’Asie », ont ajouté des sources diplomatiques grecques.

Cette visite intervient moins de deux semaines après celle du président américain, Joe Biden, en Arabie saoudite, qui a consacré le retour du prince héritier sur la scène internationale, dans un contexte de guerre en Ukraine et flambée des prix de l’énergie.

Ouvrir les vannes du pétrole

Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les pays occidentaux cherchent à convaincre le premier exportateur de brut d’ouvrir les vannes pour soulager les marchés.

Riyad résiste toutefois aux pressions de ses alliés, invoquant son engagement vis-à-vis de l’Opep+, l’alliance pétrolière qu’il codirige avec Moscou.

En mai, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhan al-Saoud, avait déclaré que le royaume avait fait ce qu’il pouvait pour le marché pétrolier.

La semaine dernière, le président français Emmanuel Macron avait reçu à Paris le nouveau président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed.

Au cours de ce voyage, les responsables ont annoncé un accord entre le géant français de l’énergie Total Energies et la compagnie pétrolière publique émiratie ADNOC « pour une coopération dans le domaine de l’approvisionnement en énergie ».

kemebrama@hotmail.com

Avec AFP

Previous post RELIGION : LE PAPE FRANÇOIS ENTAME SON « PELERINAGE PENITENTIEL » AU CANADA, OU LE TRAUMATISME DES PENSIONNATS AUTOCHTONES CONTINUE DE HANTER LES SURVIVANTS
Next post FRANCE : QUAND LE PRINCE SAOUDIEN MOHAMMED BEN SALMANE DEVIENT INCONTOURNABLE SUR FOND DE CRISE UKRAINIENNE

Laisser un commentaire