DEUXIÈME PARTIE

Le Président de la République, Alassane OUATTARA, a animé, le mardi 21 janvier 2020, une Conférence à Chatham House à Londres, sous le thème: « Elections en Côte d’Ivoire en 2020 : assurer la stabilité́ et linclusion ».

Dans son intervention, le Chef de l’Etat a présenté le modèle ivoirien de développement économique de 2012 à 2019, basé sur la mise en œuvre de deux Plans Nationaux de Développement (PND 2012-2015 et PND 2016-2020) et sur des Institutions fortes.

Dans la première partie illustrée de ce discours, le président Ouattara a insisté sur la bonne santé économique et sociale de la Côte d’Ivoire

Dans cette deuxième partie, il s’étend sur les institutions mises en  place pour la bonne tenue des élections 2020

Ndlr : les titres et sous titres sont de la rédaction

Mesdames, Messieurs,

Le Representant Special du Secretaire General des Nations Unies pour la Cote d’Ivoire Young Jin CHOI avec le corps diplomatique ont vite les bureaux de vote du lycee Mami Fetai de bingerville, Lycee technique de cocody, Centre d’education sociale d’Abobo pour voir le procesus de vote .

Je me félicite du choix du thème de cette Conférence : « Élections en Côte d’Ivoire en 2020 : assurer la stabilité et l’inclusion », d’autant plus que l’année 2020 revêt une grande importance pour notre pays en raison des échéances de l’élection présidentielle du mois d’octobre. Le Gouvernement est à la tâche afin que cette élection soit démocratique et apaisée. Cette volonté s’est traduite notamment par la mise en place d’Institutions fortes et crédibles. Mais avant de développer davantage ce point, je voudrais indiquer que la Loi fondamentale ivoirienne a été, dans un passé récent, à l’origine des nombreuses crises qu’a connues la Côte d’Ivoire, avec l’instrumentalisation de certaines de ses dispositions.

Cette instrumentalisation a contribué à créer une fracture sociale ; une grande partie de la population se sentant marginalisée et même exclue. A cet égard, il convient de rappeler que la première Constitution de 1960 de la Côte d’Ivoire, avait jeté les bases d’un Etat moderne en prévoyant le multipartisme et retenu des critères simples d’éligibilité à la Présidence

.Cette Constitution a assuré au pays, pendant une longue période, un progrès économique, une stabilité politique et une cohésion sociale. La révision constitutionnelle de 1998 et l’adoption de certaines dispositions confligènes dans la nouvelle Constitution adoptée en 2000, ont malheureusement plongé la Côte d’Ivoire dans une décennie de crises graves. Pour rompre définitivement avec ces crises, les Ivoiriens ont adopté à près de 94%, le 08 novembre 2016, une Constitution moderne, impersonnelle, démocratique, consensuelle, fédératrice et qui propose de nouvelles Institutions.

Elle réaffirme l’attachement à la légalité constitutionnelle et aux Institutions démocratiques et fait la promotion de la bonne gouvernance. Elle préserve et renforce l’Etat de droit, les droits, les libertés et les devoirs. La Constitution de la 3ème République garantit notamment le droit d’opposition démocratique, la promotion des droits politiques de la femme ou encore la parité entre les hommes et les femmes. Ce sont ces libertés mais aussi ces droits et devoirs qui vont assurer, comme dans les grandes démocraties telles qu’ici au Royaume – Uni, la stabilité et la paix pour les générations à venir.

Ces libertés, droits et devoirs, s’exerceront à travers la consolidation des Institutions existantes et les nouvelles telles que : la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels, chargée de la valorisation des us et coutumes, de la promotion des idéaux de paix, de développement et de cohésion sociale et du règlement non juridictionnel des conflits dans les villages et entre les communautés. Son action quotidienne de sensibilisation et d’éducation des populations participent au maintien d’un climat apaisé, notamment en période électorale. Ces libertés, droits et devoirs s’expriment désormais à travers le Sénat qui permet une plus large participation politique notamment par l’intermédiaire des Collectivités locales. Enfin, ces libertés, droits et devoirs sont garantis par une réorganisation institutionnelle du pouvoir judiciaire, en réaffirmant et renforçant son indépendance.

kemebrama@hotmail.com

Source : sercom présidence de la République

 

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