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FOOTBALL : LE CHINOIS STARTIMES PASSE UN ACCORD FRUCTUEUX AVEC LA LIGUE SENEGALAISE

La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a conclu un accord avec le média chinois StarTimes pour la diffusion des matches de Ligue 1. Ce partenariat de dix ans va rapporter 6,3 milliards de francs CFA à la LSFP.

C’est un accord qui devrait ravir les amateurs de football au Sénégal. Grâce à un partenariat conclu entre le groupe chinois StarTimes et la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), ils peuvent désormais suivre à chaque journée de championnat au minimum deux matches de Ligue 1, pour un total de 52 diffusions par saison. Pour la première journée, ce sont le Jaraaf contre le Mbour FC (1-1) et l’US Gorée face au Casa Sports (2-1) qui ont été vus sur l’application mobile StarTimes.

Les prochaines rencontres seront retransmises en direct, via Life TV, une chaîne figurant dans le bouquet du média chinois StarTimes, qui est sur le point de conclure un accord avec la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS). « Auparavant, certains matches étaient retransmis ponctuellement, et rarement en direct », explique Mathieu Chupin, le président de Dakar Sacré-Cœur (Ligue 1).

L’accord, d’une durée de dix ans, va rapporter 9 660 000 euros (6,3 milliards de francs CFA) à la LSFP, une manne essentielle pour le football professionnel sénégalais.

Partenariat et subventions

Cet accord englobe une offre assez variée. Outre les deux matches retransmis, des magazines seront également consacrés aux rencontres de L1 et de L2. Le naming des deux championnats, ainsi que de la Supercoupe du Sénégal, permettra d’associer ces compétitions au nom du diffuseur. Un trophée du meilleur joueur sera remis à chaque match retransmis. StarTimes s’est également engagé à fournir dix pelouses synthétiques sur la durée du contrat, à raison d’une par an, aux clubs de l’élite, selon un processus d’attribution qui sera défini prochainement.

Jusqu’à la signature de ce partenariat, les clubs professionnels ne recevaient pas un franc CFA de droits télé. « Une partie de cet argent sera reversée aux clubs. 30 000 euros par saison et par club serait raisonnable », poursuit Chupin. « Depuis le lancement du professionnalisme, et malgré les problèmes qu’ils ont pu rencontrer, les présidents des clubs ont toujours réussi à faire face, à payer les salaires [de 150 à 1 000 euros par mois en Ligue 1, ndlr], et cela sans aucune aide de l’État », intervient Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF). La FSF a d’ailleurs débloqué une subvention de 75 000 euros afin de faciliter le démarrage du championnat.

Une meilleure exposition pour attirer des sponsors

Le reste de cette manne financière servira au développement du professionnalisme. « Il faut que nos championnats de L1 et de L2 [quatorze clubs dans chaque division, ndlr] soient encore meilleurs. Avec plus de moyens, le niveau s’améliorera obligatoirement. De plus, une meilleure visibilité devrait inciter des sponsors ou des investisseurs à s’impliquer. Car ce n’est pas dans les habitudes locales », poursuit Senghor.

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