Après l’annonce fracassante de la retraite internationale de Mesut Özil, son coéquipier
Ilkay Gundogan qui, comme lui, est d’origine turque, lui a témoigné son soutien lors d’une interview avec le média
allemand Funke Sport.
Ce ne fut jusque là pas le cas d’autres membres de la Mannschaft comme le gardien de but emblématique
de l’équipe, Manuel Neuer, pour qui Mesut Özil n’a « absolument pas » été victime de racisme,
estimant que le staff déployait toujours des efforts afin d’« intégrer tous les joueurs ».
Parlant au nom de la sélection allemande, ce gardien de but a affirmé que les membres de l’équipe
« acceptaient naturellement cette décision » et que l’équipe nationale devrait être composée
de « joueurs qui sont vraiment fiers de jouer pour l’équipe nationale ».
Quand tout le monde semble avoir tourné le dos au milieu de terrain d’Arsenal, Ilkay Gundogan
a reconnu et dénoncé le racisme dont son co-équipier a été victime lors de son interview.
« N’est-ce pas du racisme lorsqu’un homme politique allemand écrit sur Facebook
que ‘L’équipe nationale d’Allemagne de football a 25 allemands et deux chèvres (Özil et Gundogan) ? »,
a-t-il soulevé, avant de décrire le départ d’Ozil comme « une perte pour l’équipe ».
Depuis que Mesut Özil et Ilkay Gundogan ont posé pour une photo avec le président turc Recep Erdogan, un grand
nombre d’Allemands n’ont, semble-t-il, plus porté ces deux joueurs dans leurs cœurs, plus particulièrement Mesut
Özil, trouvant en lui un bouc émissaire idéal pour expliquer la défaite cuisante de l’Allemagne lors de la Coupe du
monde 2018. Des attaques injustes doublées d’une absence de soutien de la Fédération allemande de football pour
ce joueur qui l’ont poussé à partir.
Source:Saphirnews.com