Depuis les attaques le 14 septembre contre des installations pétrolières en Arabie saoudite, attaques revendiquées par les rebelles Houthis du Yémen mais que les États-Unis attribuent à l’Iran, la menace d’une confrontation militaire dans le Golfe donne à nouveau des sueurs froides à la communauté internationale.
Dans ce sens, à l’occasion de la commémoration le dimanche 22 septembre 2019, du 39e anniversaire du déclenchement de la guerre Iran-Irak, le président iranien Hassan Rohani a appelé à un plan de coopération régional pour faire baisser les tensions dans le Golfe. Un plan qu’il entend présenter la semaine prochaine à l’Assemblée générale des Nations Unies.
« Nous offrons à nos voisins notre amitié et notre fraternité, a-t-il déclaré. Nous sommes prêts à pardonner et à ne pas tenir compte des erreurs qui ont été commises. »
S’il dit vouloir impliquer ses voisins pour assurer la sécurité du Golfe Persique et du détroit d’Ormuz, Hassan Rohani fustige aussi la présence de « forces étrangères ». Une référence au nouveau déploiement de troupes américaines dans la région.
Tout comme l’imprévisible Donald Trump, la République Islamique souffle le chaud et le froid. Samedi, le chef des Gardiens de la Révolution, a affirmé que tout pays qui attaquerait l’Iran deviendrait « le principal champ de bataille »
Par Euronews • Dernière MAJ: 22/09/2019 – 22:01