La Libye, qui dispose des réserves de pétrole les plus abondantes d’Afrique, est déchirée par une lutte d’influence entre deux pouvoirs rivaux: le Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU et basé à Tripoli, et le maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l’Est et une partie du Sud.
Le premier est soutenu par la Turquie, qui a des militaires sur place, et le second par l’Egypte voisine, les Emirats arabes unis et la Russie.
La semaine dernière, le Parlement libyen basé dans l’est de la Libye qui appuie Khalifa Haftar avait dit être d’accord pour une intervention de l’armée égyptienne en cas de menace pour la sécurité des deux pays.
La Chambre a approuvé à l’unanimité l’envoi « d’éléments de l’armée égyptienne dans des missions de combat hors des frontières de l’Etat égyptien, pour défendre la sécurité nationale égyptienne », selon un communiqué du Parlement.
Pour Riadh Sidaoui, directeur du Centre arabe de recherche et d’analyse politique et sociale à Genève, en Suisse des troupes égyptiennes sont déjà massées à la frontière avec la Libye.