mercredi, octobre 9, 2024
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MOHAMMED BEN SALMANE TRES CRITIQUE POUR AVOIR MARCHE SUR LE TOIT DE LA KAABA

L’ascension du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane sur le toit de la Kaaba, en présence de plusieurs autres officiels, a suscité de vives critiques de la part des activistes des réseaux sociaux dans les pays arabes et surtout musulmans, rapporte le site Actu-Maroc.

La visite en grande pompe du prince héritier saoudien en Terre sainte a créé un climat de confusion parmi les délégations de pèlerins, qui ont dû être évacués de la Kaaba et de ses environs. Les médias saoudiens ont indiqué que la visite de Mohammed Ben Salmane à la Grande Mosquée et son ascension sur le toit de la Kaaba, qu’il a inspecté de long en large, avait pour but d’examiner, sur le terrain, les projets d’agrandissement et d’amélioration des services destinés aux pèlerins.

Mais cela n’a pas suffi à calmer le fort ressentiment général. Les critiques cinglantes, qui ont fusé à l’encontre de MBS sur la Toile, ont condamné cet acte jugé “sans précédent dans l’histoire de l’islam”, puisque selon le prophète Muhammad (Paix soit sur lui), seul Bilal doit remonter sur le toit de la Kaaba, le jour de l’ouverture de la Mecque, pour faire résonner “l’Adhan” (l’appel à la prière).

Les images, diffusées par les médias saoudiens, ont montré le chef de la présidence générale de la Sainte Mosquée et de la mosquée du prophète, Abdul Rahman Al-Sudais, ainsi que d’autres responsables, en train d’arpenter le toit de la Kaaba et de se pencher par-dessus, en présence du tout-puissant prince héritier.

Un prince qui a été rattrapé par la mort atroce de Jamal Kashoggi (assassiné et démembré dans l’Ambassade saoudienne à Istanbul en octobre 2018) et la forte suspicion d’avoir été son bourreau sans merci.

Dans l’un des nombreux commentaires acerbes qui ont inondé les réseaux sociaux, un des fidèles a estimé que se hisser au sommet de la Kaaba constituait un acte de mépris de la monarchie wahhabite envers les musulmans et ce qu’ils pouvaient ressentir. Mais, aux yeux des médias saoudiens, cette accusation est sans fondement puisque, jusqu’à présent, aucun monarque, ni prince ne s’était autorisé à faire ce qu’a fait le prince réformateur du royaume.

Oumma

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