Lors de son déplacement en Gironde mercredi 20 juillet dernier, Emmanuel Macron a promis l’achat d’avions supplémentaires pour lutter contre les incendies.
Le porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France appelle, lui, à une « remise à plat de l’organisation ».
Inondations, glissements de terrain, feux de forêt… Les catastrophes naturelles étant amenées à se multiplier dans les prochaines années, le porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, Geoffrey Casu, demande mercredi 20 juillet un réajustement des moyens : « Sans une remise à plat de notre organisation, nous risquons d’atteindre un point de rupture », prévient-il.
Recruter 50 000 pompiers volontaires
Emmanuel Macron s’est rendu sur le lieu des incendies en Gironde ce mercredi et a plaidé pour « davantage d’avions bombardiers d’eau ». De son côté, le porte-parole des pompiers demande à ce que le volet humain ne soit pas oublié, avec notamment le recrutement « le plus rapidement possible », de plus de 50 000 pompiers volontaires.
« Sans une remise à plat de notre organisation, nous risquons d’atteindre un point de rupture »
Geoffrey Casu, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers France info
Geoffrey Casu a tenu également à insister sur la nécessaire émergence d’une « culture de la sécurité civile », rappelant que la quasi-totalité des départs de feu étaient d’origine humaine. « Il nous faut travailler sur les comportements à risque », explique-t-il, réclamant la mise en place d’une politique publique ambitieuse, pilotée par un « ministère de la protection civile et de la gestion des situations d’urgence ».
Article rédigé par France info et Radio France