Deux jours après l’accident qui a causé la mort de 13 militaires français au Mali, le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées, a annoncé le mercredi 27 novembre que les boîtes noires des deux hélicoptères militaires français accidentés lundi soir ont été récupérées et vont être analysées.
S’exprimant, l’état-major a jugé qu’il était « trop tôt » pour pouvoir « préjuger de la date de ces différentes analyses. » « On va laisser aux spécialistes le temps qu’il convient pour analyser tous les paramètres de vol qui sont dans ces boîtes noires », a poursuivi Frédéric Barbry, ajoutant que « aucune piste n’est écartée ».
Cet accident d’hélicoptères est le plus lourd bilan humain subi par les militaires français depuis le début de leur déploiement au Sahel en 2013, et l’une des plus grandes pertes de l’armée française depuis l’attentat contre le quartier général français Drakkar à Beyrouth en 1983, qui avait fait 58 morts
Certes, une cérémonie d’hommage national est prévue pour le lundi 2 décembre aux Invalides, à Paris, ensuite les corps des soldats seront ensuite emmenés dans leurs régiments respectifs pour l’adieu de leurs camarades, mais en prélude à cela le président, Emmanuel Macron a dans un premier temps salué la mémoire des soldats sur Twitter « Ces treize héros n’avaient qu’un seul but : nous protéger », Macron, tandis que la ministre des armées, Florence Parly, évoquait une « terrible nouvelle » et annonçait l’ouverture d’une enquête, confiée au bureau d’enquête et d’analyse, sur les circonstances de l’accident.
AFP