L’assaillant tchétchène accusé d’avoir décapité un professeur en France n’avait plus de liens avec Moscou depuis 2008, a relevé samedi l’ambassade de Russie, citée par les agences russes.
L’assaillant tchétchène accusé d’avoir décapité un professeur en France n’avait plus de liens avec Moscou depuis 2008, a relevé samedi l’ambassade de Russie, citée par les agences russes.
« Ce crime n’a rien à voir avec la Russie, étant donné que cet individu vivait en France depuis 12 ans et avait été accueilli par la partie française« , a dit Sergueï Parinov, un porte-parole de la représentation russe à Paris à l’agence Tass. « En l’occurrence l’important n’est pas où il est né, mais où, quand et comment il a été converti à une idéologie terroriste que la Russie condamne, bien sûr, sous toutes ses formes« , a-t-il dit.
Le terroriste est arrivé en France à l’âge de 6 ans
Selon lui, l’assaillant présumé qui a été tué, Abdoullakh Anzorov, est arrivé en France à l’âge de 6 ans avec toute sa famille, qui obtenu le statut de réfugiés.
Ce statut, toujours selon la même source, conduit automatiquement à une déchéance de la nationalité russe. « Il n’y a jamais eu de contacts avec l’ambassade », a par ailleurs dit le diplomate, disant à l’agence Ria Novosti que l’ensemble de ses informations sur l’assaillant proviennent des autorités françaises.